mercredi 21 janvier 2015

IMPACT ECONOMIQUE - EMPLOIS


     La mise en place du planning familial a permis la création d’un grand nombre d’emploisEn effet il a permis à 94 millions de Chinois de trouver du travail. Malheureusement les gens employés là-bas sont très mal vu des populations urbaines, certains sont accusés de chantages, de violences physiques et morales… :
famille avec deux enfants
 • « L'amende est très cruelle, si vous n'avez pas d'argent, ils vont vous forcer à l'avortement, je pense que les commissaires du planning familial sont très cruels. » - Gui Yang citoyen M. Chen
 « Je suis enceinte de 8 mois, les commissaires du planning familial m'ont emmené à l'avortement. J'avais l'intention de donner naissance à mon enfant. Ils m'ont obligé à avorter. Je ne pourrai jamais effacer pour le restant de mes jours, les dommages que j'ai subi. » - Mme Tang, province du Yun Nan Province, ville de YuXi
 « Mon fils aîné (qui a un deuxième enfant) n'était pas chez lui. Le bureau du planning familial est venu pour arrêter mon fils aîné ; ils ont arrêtés la mauvaise personne, et sévèrement battu mon deuxième fils. Ils lui ont blessé la tête et le cerveau. Vers minuit, le groupe du planning familial est venue pour arrêter et battre les gens. » - Li Xingguo, province du Yun Nan, canton de Xiong, village de PoTou



     Mais la suppression de la politique de l’enfant unique entraînerait la fermeture du planning familial et donc la perte d’emplois d’un grand nombre de Chinois. Comme les urbains, les ruraux voient leur main d’œuvre diminuée, en effet la contrainte de n’avoir qu’un seul enfant empêche un travail efficace dans les champs. L’État autorise la naissance d’un deuxième enfant si le premier est une fille mais pour les familles un seul garçon ne suffit pas surtout qu’une fille coûte cher à nourrir, n’a pas la force d’un garçon, coûte cher à marier (versement de la dot), part vivre chez son mari et ne pourra donc pas s’occuper de ses vieux parents car son rôle de bru la force à s’occuper des parents de son mari. Selon un dicton chinois « élever une fille, c’est cultiver le champ du voisin », un garçon est plus utile puisqu’il travaille dans les champs, restera vivre avec ses parents, s’occupera d’eux dans leur vieillesse et maintiendra l’autel des ancêtres après leur mort. C’est lui aussi qui transmet le nom de famille. Mais même si le premier enfant est un garçon, il ne suffira pas à maintenir l’entreprise familiale.


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