mercredi 21 janvier 2015

 IMPACT ENVIRONNEMENTAL - TERRES EN AFRIQUE


      Malgré l'utilisation massive de l'eau dans l'agriculture, le pays ne peut subvenir à ses besoins. Pour cela, la Chine, avec l'agrandissement de ses terres arables, cherche à assurer l'autosuffisance de ses approvisionnements alimentaires. Ne possédant que 8 % des surfaces agricoles exploitables pour nourrir 22 % de la population mondiale, la Chine a du acquérir plus de 30 millions d'hectares de terres cultivables en dehors de ses frontières. Cette présence a pris une ampleur colossale au cours des dix dernières années. En Afrique notamment où elle possède 1 460 880 hectares ; ses principales acquisitions sont l'Angola, le Cameroun, le Mozambique, l'Ouganda, la Tanzanie, et le Zimbabwe pour la culture du riz, du soja et du maïs.


expansion des terres chinoises dans le monde

     Ces investissements ont pris une telle envergure qu'on parle désormais de «Chinafrique» ; terme désignant les diverses relations entre ces deux puissances. Si les motivations des investisseurs chinois, leurs modalités d'action et l'impact de leur présence sont encore mal compris, les autres pays s'empressent de dénoncer la Chine comme étant l'un des principaux accapareurs de terres et l'accuse de contribuer à la déstabilisation des sociétés africaines. Mais ces sociétés sont partagés quant à la présence de la Chine. Quand certains s'accordent avec le reste du monde, d'autres y voient un espoir de développement.

"CHINAFRIQUE"
caricature de Fiami sur l'achat des terres en Afrique


      Mais la Chine ne compte pas s'arrêter là. Elle envisage de continuer son développement en Afrique, avec l'acquisition de terres arables au Congo, en Zambie, au Maroc et en Tunisie, mais également au Brésil pour mieux nourrir sa population.

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